vendredi 26 avril 2013

Potion Macabre - Cassandra O'Donnell

Chronique du troisième tome de la saga Rebecca Kean.
Mon avis sur le premier tome
Mon avis sur le deuxième tome





Parution : 21/03/2012
Genre : Fantasy, Bit-Lit
Pages : 479
Tome : 3

Synopsis :


Avoir une fille en pleine crise d’ado quand on a 27 ans, ce n’est déjà pas de la tarte, mais quand votre adorable progéniture est une jeune vampire en pleine poussée hormonale, ça devient carrément insurmontable. Comme si je n’avais pas assez à faire avec une bande de potioneuses complètement disjonctées qui sème la pagaille dans toute la région, et la nouvelle guerre qui se profile lentement mais sûrement à l’horizon…

Mon avis :


Un tome absolument parfait.Les premiers chapitres nous font entrer directement dans l'action. Rebecca, toujours Assayim est désormais secondée par Clarence, l'ancien Assayim de New-York. Et autant dire que les deux vont avoir du pain sur la planche. Ce qui s'avérait au début comme un simple cambriolage prend très rapidement des proportions démesurées après une découverte qui pourrait bien réveiller les vieux conflits, toujours présents malgré le Traité de paix. Et c'est parmi les rangs des potionneuses que Rebecca va se tourner cette fois-ci.
En effet, elle découvre tout un arsenal de potions interdites chez l'une d'entre elles. Potions dont les formules sont censées avoir disparues depuis des années. Et si les membres des autres clans l'apprennent, voilà qui pourrait mettre en péril une paix déjà bien fragile. La voilà donc obligée d'enquêter au sein de l'école de Maurane, école dans laquelle Léonora étudie depuis quelques mois.
Bien entendu, la vie de Rebecca étant ce qu'elle est, d'autres embrouilles vont venir se coller. Raphaël choisit en effet ce moment pour lui annoncer non seulement qu'il doit se rendre à New-York sur ordre du Mortefilis (le haut conseil des vampires), mais qu'en plus il la nomme chef de son clan par intérim car il est inquiet pour la sécurité de sa caste.
Elle doit également gérer Mark qui s'acharne de plus en plus à lui faire accepter cette attraction forcée par le Malaat.
Et comme si tout cela ne suffisait pas, sa fille Léonora devient une adolescente avec les problèmes qui vont avec. Rien de bien méchant, sauf quand l'ado en question est la fille d'un vampire et d'une sorcière de guerre.

On a donc une histoire assez riche au niveau de l'intrigue, qui comporte néanmoins son lot de révélations. Ainsi, en plus d'avoir un tome centré sur les potionneuses, nous avons également droit à un petit aperçu sur le monde des démons ainsi que quelques révélations sur Rebecca qui au final, ne font que répondre à des questions pour mieux en soulever de nouvelles. Petite interrogation également au sujet de la véritable nature de Raphaël qui ne trouvera malheureusement pas de réponse dans ce tome.

Un seul point noir à mes yeux, l'absence de Bruce. En effet celui-ci n'est présent que sur quelques pages et, même si je comprends pourquoi, je suis vraiment attachée au loup des steppes (d'où ma frustration à chaque scène Rebecca/Raphaël puisque je préfère de loin Bruce à ce dernier).On voit également très peu William, mais j'ai beaucoup apprécié sa scène donc ça compense.

L'auteure nous livre donc un tome riche en rebondissements. Les intrigues sont comme d'habitude bien ficelées, le rythme est toujours aussi soutenu. Et la fin ne donne qu'une envie, se jeter sur le quatrième tome (ce que je vais m'empresser de faire sitôt cette chronique publiée).

Quelques extraits :


"- Beth ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Je viens de buter un type dans ton bureau.
Je ne savais pas ce que j'avais causé comme malheurs dans mes vies précédentes ni pourquoi le destin s'acharnait comme ça à me mettre continuellement des bâtons dans les roues, mais je n'aurais rien eu contre une petite pause, juste comme ça, pour voir...
- Pourquoi dans "mon" bureau ? Le tien ne te paraissait pas assez spacieux ?"

"- Dans ce cas, il n'y a sans doute pas de quoi s'affoler. Après tout, la prof vit peut-être chez son mec ou alors elle a une vie sexuelle trépidante et...
Je lui tendis une photo dont la vitre avait été brisée et qui représentait une femme d'une soixantaine d'années, au visage ridé et à la mine rébarbative.
- Ok pas de vie sexuelle trépidante..."

"- Le moyen le plus efficace de défendre une opinion est de tuer ceux qui ne la partagent pas.
- C'est quoi ça ? Un extrait du guide du parfait dictateur ?

- Non, un vieil adage familial, fis-je en lui tendant la main pour l'aider à se relever.
- Eh ben, désolé de te dire ça , mais ta famille craint !"


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