jeudi 18 avril 2013

New Victoria - Lia Habel

Pour commencer ce blog, une chronique d'un de mes coups de coeur littéraire de ce début d'année 2013 : New Victoria de Lia Habel.




Parution : 17/08/2012
Genre : Fantasy, Dystopie
Pages : 576
Tome : 1


Synopsis :


L’amour est immortel. 

L’amour ignore les frontières, dit-on. Et celle entre la vie et la mort? Bienvenue à New Victoria, le dernier refuge d’une humanité éreintée par les guerres. Les jeunes filles de bonne famille y ont un destin tout tracé: épouser un membre de la haut société et collectionner les robes de bal. Nora n’a jamais aimé se plier aux règles, surtout depuis la mort de son père, l’éminent docteur Dearly. Mais rien, dans sa délicate éducation victorienne, ne l’a préparée à un violent kidnapping, ni à survivre dans le camp d’une faction rebelle. Avec l’aide d’un séduisant soldat, elle devra pourtant surmonter ses craintes et ses préjugés pour comprendre la nature du véritable danger qui menace les vivants… comme les morts !


Mon avis :


Un véritable coup de coeur. Si c'est avant tout la couverture (qui me semble bien fade après avoir vu celle de Bragelonne) qui a attiré mon oeil alors que je déambulais au hasard dans les rayons de Cultura, le contenu du livre ne m'a absolument pas déçue. 

L'histoire se passe en Amérique (pour situer avec notre géographie actuelle) dans un contexte post-apocalyptique puisque que l'hémisphère nord a totalement disparu sous la glace. Les hommes, contraints de fuir vers le Sud, sont divisés en deux société. La première est un mélange d'innovations technologiques tout en adoptant un mode de vie tout droit sorti de l'époque victorienne (surprise n'est-ce pas ?), tandis que la deuxième, les Punks, refuse toute technologie ainsi que l'aristocratie générée par le modèle néo-victorien. Malgré des territoires séparés, les conflits n'en sont pas moins présents.
Le contexte a donc déjà tout pour me plaire avec ce mélange néo-victorien/technologie de pointe.

Quant à l'histoire en elle-même, elle est à la hauteur de mes espérances. Elle ne ressemble en rien à ce que j'ai lu jusqu'à présent (ou alors je suis passée à côté de bouquins formidables). Je me suis emballée dès les premiers chapitres. Le fil rouge, si tant est qu'il y en ait un, n'apporte pas frissons et suspens dans le sens où l'on devine aisément qui sont les "méchants" de l'histoire, mais personnellement cela ne m'a pas du tout dérangée. Je me suis vraiment laissée porter par le récit. De plus, le style de l'auteure est fluide et agréable, et la narration représente l'un des attraits majeurs du livre puisque l'on a le droit à différents points de vue. L'action est présente sans pour autant se faire au détriment de la psychologie des personnages.

Et justement, parlons de ces personnages. Ils sont tous absolument géniaux. Gros coup de coeur quand même pour les résidents de la base Z : Bram, Tom, Chas, Coalhouse, Ren et surtout Samedi qui est probablement l'un de mes personnages favori. L'humour et le sarcasme sont très présents et font mouche à chaque fois. Et l'un des aspects que j'ai vraiment apprécié, c'est que personne n'est ni tout blanc, ni tout noir (sauf peut-être Wolfe qui, soyons honnêtes, est quand même une belle ordure).

On arrive à la fin du récit avec tout de même plusieurs questions telles que l'origine du Lazare, le premier porteur, la possibilité d'un vaccin et surtout, l'avenir des personnes déjà contaminées.

Il m'est difficile d'en parler plus sans spoiler. C'est vraiment une lecture que je recommande à n'importe qui un tant soi peu attiré-e par le genre. Vous ne regretterez pas votre investissement.


Quelques extraits :


"Eh ! Elle est sexy à mort. Sans mauvais jeu de mots. Et la circulation sanguine, personnellement, je trouve ça hyper attirant chez une femme."

"Vous ne pouvez pas être enrôlée dans la compagnie Z.
- Pourquoi ? Parce que je suis une fille ?
- Pas du tout ! Les ovaires sont les bienvenus ici, du moment qu'il ne sont plus d'aucune utilité"

(Et en bonus la magnifique couverture steampunk de Bragelonne)


2 commentaires:

  1. Ah bah tu vois, je préfère la couverture de chez Castelmore moi ! Même si les deux sont jolies :)

    Je connaissais de nom parce que je t'ai vu en parler sur Twitter mais je ne m'étais pas plus intéressée que ça au contenu du bouquin. Tu as cependant réussi à titiller ma curiosité :P
    Je pense que si je pouvais le lire, je le lirai ^^

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    1. Tu m'en vois ravie. :) Il vaut vraiment le coup. Son seul défaut, c'est son prix. 17,20€ ça fait toujours un peu mal à sortir.

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